Vita:Magasin d’éducation et de récréation
Új téma nyitása205431424110410458+99999999999945888888884624314251632356263+5241885+2489685497152416+521441285321
[szerkesztés]Cette revue est tout d’abord bimensuelle ; l’abonnement à l’année coûte douze francs en 1864. Elle reçoit en 1867 le Prix Montyon de l’Académie française, un prix qui récompense l’engagement dans la diffusion du savoir.
Le Magasin d’éducation et de récréation se présente comme un journal dont le but est de diffuser les connaissances en distrayant, et qui s’adresse à un vaste lectorat allant de la petite enfance à l'adolescence. Mais, malgré la qualité de sa rédaction qui associe des noms aussi illustres que Hector Malot, Alexandre Dumas, Élisée Reclus ou Jules Verne, elle connaît des débuts difficiles et ne paraît pas avoir atteint les 10 000 abonnés avant 1875.
En octobre 1876, la revue absorbe son ancien concurrent, La Semaine des enfants. Elle est elle-même absorbée en mai 1916 par Le Journal de la jeunesse qui paraît avec le sous-titre Magasin d'éducation et de récréation et Semaine des enfants réunis.
Le Magasin d’éducation et de récréation s’inscrit dans le mouvement de pensée qui fait de l’instruction un idéal collectif et un remède à l’injustice sociale, en promettant une vie meilleure, et, de fait, participe à la diffusion du savoir pour tous même si ses lecteurs sont, pour la plupart, issus de la bourgeoisie.
Sa célébrité vient des romans de Jules Verne, qui, à quelques exceptions près comme pour Les Indes noires, ont été édités par la revue. Abondamment illustrée de gravures, la revue se distingue par sa modernité en plaçant l'image au cœur du récit littéraire pour l'enfance, et le sommaire de chaque semestre comporte un grand nombre de dessinateurs et de graveurs : dans les éditions ultérieures des romans publiés par la revue, ces dessins sont d'ailleurs intégralement reproduits : Edouard Riou, Jules Férat, George Roux, Léon Benett, etc. De nombreux écrivains ont pu y faire leurs premières armes, et s'y sont distingués, parmi lesquels, entre autres, André Laurie, auteur de L'Héritage de Langevol que Jules Verne transformera en Les Cinq Cents Millions de la Bégum, et qui y publia la plupart de ses premiers romans, ou bien Henry Rider Haggard dont le Magasin d’Éducation et de Récréation a publié la première traduction de Les Mines du roi Salomon. 85.14.144.97 (vita) 2022. november 8., 16:00 (CET)