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Az erszény

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Az erszény
Illusztráció az 1897-es kiadásból
Illusztráció az 1897-es kiadásból
SzerzőHonoré de Balzac
Eredeti címLa Bourse
OrszágFranciaország
NyelvFrancia
SorozatEmberi Színjáték
ElőzőKét fiatal asszony
KövetkezőModeste Mignon
Kiadás
Kiadás dátuma1832
Magyar kiadóMagyar Helikon
Magyar kiadás dátuma1962
FordítóRéz Ádám
SablonWikidataSegítség

Az erszény Honoré de Balzac novellája, amely 1832-ben jelent meg a Mame-Delaunay kiadónál, az Emberi színjáték Jelenetek a magánéletből című kötetben. Béchet 1835-ben, majd Charpentier 1839-ben újra kiadta a Jelenetek a párizsi életből című kötetben, és az 1842-es Furne-kiadás III. kötetében visszatért a Jelenetek a magánéletből sorozatba.

Szereplők

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  • Jean-Jacques Bixiou, karikaturista, valószínűleg Henry Monnier ihlette.
  • Joseph Bridau, már a La Rabouilleuse-ben való megjelenés előtt ismert festő.[* 1]
  • Halga lovagja, Rouville bárónőjének barátja.
  • Kergarouët grófja (admirális), Rouville bárónőjének másik barátja, akinél ő és a lovag feladata veszteni a játékon, hogy segítsenek két nőnek anélkül, hogy ők észrevegyék.
  • Leseigneur de Rouville báró, elhunyt, feleségét vagyon nélkül hagyta.
  • Adélaïde Leseigneur de Rouville, előbbiek lánya, aki a legjobbat hozza ki a nyomorból, melyben családja él.
  • Hippolyte Schinner, szegény festő, ki szegényebbet talál magánál.
  • Schinner asszony, leányanya, Hippolyte Schinner anyja.

Összefoglaló

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Le jeune peintre à succès Hippolyte Schinner tombe par accident dans son atelier, et il reste inanimé. Le bruit de sa chute alerte ses deux voisines de l’étage du dessous, Adélaïde de Rouville et sa mère, qui soignent le jeune homme. Hippolyte trouve alors dans leur appartement une chaleur et une amitié agréable, mais aussi une misère digne et soigneusement cachée. Le jeune peintre est amoureux d’Adélaïde et il se rend souvent chez ses voisines où il découvre la volonté mystérieuse de cacher le passé des deux femmes. Il leur propose de refaire le portrait du mari de madame, un travail qui est une réussite complète et qui lui ouvre les portes de l'appartement de ses voisines. Mais qui sont ces deux « vieux amis » de la mère qui viennent perdre exprès au jeu pour laisser des écus à la vieille femme ? Mesdames de Rouville sont-elles des filoutes, voire des prostituées ? Malade d’angoisse, Hippolyte continue tout de même ses visites, par amour pour Adélaïde. Mais un jour, une bourse un peu usagée, contenant quinze Louis d’or (le peintre lui-même était pauvre, bien que titré : il est « de » Schinner, mais il est maintenant célèbre et riche) appartenant au peintre, disparaît. Le jeune homme pense qu’on la lui a volée et il soupçonne Sablon:Mme ou Sablon:Mlle de Rouville. Il interrompt alors ses visites et se languit au point que même sa mère s’aperçoit de son trouble. Un heureux hasard permet à Hippolyte de découvrir le passé extrêmement honorable des deux femmes et leur dignité. Et aussi de retrouver sa bourse entièrement rénovée et brodée des mains de Sablon:Mlle de Rouville. La jeune fille l’avait prise pour lui donner meilleur aspect. Pas un centime ne manque dans cette bourse désormais magnifique. Le peintre, bouleversé, demande alors la main d’Adélaïde.

Balzac et l’art

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Énée décrit à Didon la chute de Troie, Pierre-Narcisse Guérin festménye (1815).

L’auteur traite ici un sujet dont il fera le tour complet en plusieurs œuvres : les arts, la création sous toutes ses formes ainsi que les joies et les douleurs qu’elle provoque. Grand admirateur d'Eugène Delacroix qui lui aurait servi de modèle pour le personnage de Joseph Bridau (peintre dans La Rabouilleuse (Un ménage de garçon), Un début dans la vie, La Bourse), il montre la création picturale sous tous ses angles : celle du peintre novateur et incompris, le génial Frenhorfer du Chef-d’œuvre inconnu, le peintre débutant puis reconnu : Joseph Bridau, celle du peintre riche mais fabricant de croûtes : Pierre Grassou, qui gâche sa vie à copier Le Titien, Raphaël, Rembrandt, Rubens, et reste amer malgré sa fortune et sa position sociale.

Balzac ne manque jamais d' « illustrer » ses romans avec des références à des tableaux célèbres. La Bourse est jalonnée de ces descriptions picturales :

Il revient aussi avec brio sur des thèmes qui lui sont chers et qui jalonnent La Comédie humaine de romans, nouvelles et récits traitant avec une minutie et une précision qui étonnent encore les spécialistes :

  • la sculpture : Sarrasine, dont le héros, Sarrasine, est un génie révolté ;
  • la musique : Gambara, où l’on assiste à la création quasi-mathématique d’une œuvre musicale et dans laquelle Balzac donne aussi une analyse minutieuse d’un opéra de Giacomo Meyerbeer ;
  • l’art lyrique : Massimilla Doni, où l’histoire d’amour sert de prétexte à un véritable cours sur l’art de Rossini.

C’est encore une belle fable que présente Balzac dans La Bourse : Balzac est décidément bien un conteur, grand fabuliste, qui arrive à forger, en un court roman, le portrait d’une catégorie sociale sur laquelle il revient souvent : les oubliés (victimes ?) de Napoléon que l’on a déjà vus dans La Rabouilleuse.

Bien que considéré comme une œuvre secondaire[1], l’ouvrage contribue à l’éclairage du monde de la peinture de manière assez inattendue. Il renvoie également à d’autres œuvres sur le même thème[2] et à . En cela, il est une pierre non négligeable dans l’édifice de La Comédie humaine.

Balzac által említett művészek

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Megjegyzések

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  1. A retrospektív elbeszélés és a visszatérő szereplők az Emberi Színjátékban is megjelennek.

Hivatkozások

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  1. Anne-Marie Baron la qualifie d’ « œuvrette » dans son introduction à La Maison du chat-qui-pelote, comprenant également Le Bal de Sceaux, La Vendetta, p. 22.
  2. Olivier Bonard, La Peinture dans la création balzacienne. Invention et vision de La Maison du chat-qui-pelote au Père Goriot, Droz, Genève. 1969.

Fordítás

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Források

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  • Gumbrecht, Hans Ulrich (1980). „Sinnbildung als Sicherung der Lebenswelt: Ein Beitrag zur funktionsgeschichtlichen Situierung der realistischen Literatur am Beispiel von Balzacs Erzählung La Bourse”. Honoré de Balzac, München, 339–389. o, Kiadó: Fink.  
  • Schuerewegen, Franc (1986. február). „La toile déchirée : texte, tableau et récit dans trois nouvelles de Balzac”. Poétique 17 (65), 19–27. o.  

További információk

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